En concert le vendredi 30 août 2013 à Estivals.
Qu’une grande figure de la chanson française, après un spectacle au Casino de Paris et de retour d’une tournée au Québec accepte de faire sa rentrée à Estivals, cela tient à la fois du petit miracle et d’un grand bonheur ! En ce vendredi soir, c’est pourtant bien Anne Sylvestre que nous avons eu le plaisir d’accueillir, en compagnie de Nathalie Miravette, sa talentueuse pianiste.
Les petites salles ont l’avantage de la proximité, de l’intimité et de la chaleur que ne peuvent procurer de la même manière les grands lieux. La Dame s’est donnée et n’a pas boudé son plaisir, durant près de deux heures de spectacle fort en émotions, en joies partagées, en connivence avec le public …et avec Saint Antoine ! Le piano de Nathalie Miravette accompagnait avec brio et piquant des chansons fortes.
La très bonne ambiance s’est poursuivie après le spectacle, avec une longue séance de dédicaces à laquelle Anne Sylvestre s’est prêtée avec beaucoup d’allant. Achetez son dernier album, « juste une femme » est un petit bijou de justesse. Et, si vous avez raté cette date à Estivals, courrez à ses spectacles si vous voulez vivre des moments rares.
Photographies: © Ananda Beauvois
Hommage 1er décembre 2020
On a beau avoir toutes les paroles en tête, on ne trouve pas les mots.
Pourtant, en lointaine Corrèze où tu es venue un jour de 2013, tu as depuis fait basculer à jamais notre petit Festival en mille plaisirs, en mille notes, mille grâces ! Dans ton sillage et grâce à toi, le public a découvert Romain Lemire, Thibaud et Sophie (duo « Presque Oui »), Lily Luca, Alissa Wenz. Nathalie Miravette, bien sûr, ta merveilleuse pianiste.
Avec Nathalie, vous n’étiez restées que 24h mais quel spectacle ! Tu avais tout donné au concert dans l’église et tu t’étais prêtée joyeusement au jeu de la dédicace dans les jardins, derrière, avant d’achever la soirée à grande tablée gastronomique, où tu avais invité les cuisiniers à manger. A peine quelques heures de sommeil et tu étais repartie le lendemain, tôt. Tu venais de fêter tes 60 ans de carrière mais tu détestais que les journalistes insistent sur ton âge. On t’avait crue invincible. Tu viens juste de quitter la scène et pourtant la scène est pleine de promesses.
Merci, Anne Sylvestre.
Pour l’Association, Nicolas Teindas